Orthographe standard  comalorale

L'autre façon d'écrire le français

L'autre façon d'écrire le fransai

Règles

Sauf en cas de liaison ou d'élision, tous les mots se terminent par une voyelle, ou par un n quand la dernière voyelle est nasale (an, in, on, un, oin...)

Le "e muet" est systématique quand à l'oral le mot se termine par une consonne. On conserve ainsi la possibilité de le prononcer ou non, selon le contexte, l'accent du locuteur, le niveau de langue, etc : je traverse la ru (prononcé de "j'travers'la rue" à "jeu traverseu la rue")

Ecriture des sons

1. Voyelles

la prononciation standard différencie les sons a et â dans quelques mots : pâte, mâle pour éviter la confusion avec patte et mal / malle. On utilise le à pour ces deux mots : pàte, màle (il n'y a pas d'accent circonflexe en comalorale)

é (bébé, ramer, volez) est toujours écrit é : bébé, ramé, volé

è (sève, même, baie, voulais, clairement...) est écrit :

eu ouvert (peur, seule) est écrit eu : peure, seule

eu fermé (deux, peut, meute, menu, heureux) est écrit

i (abri, lyrique, polie) s'écrit i : abri, lirique, poli, sauf isolé : y : ile y a (il y a)

o ouvert (ocre, robe) est écrit o ; o fermé (autre, pôle, écho) est écrit au

La distinction o ouvert / o fermé n'est marquée que dans la syllabe finale des mots

En syllabe ouverte (qui se termine par une voyelle), c'est toujours au : batau, lau, açau (bateau, lot, assaut). En syllabe fermée (qui se termine par une consonne) : robe, code, pome (pomme) mais aube, araume (arôme), paume

Pour les syllabes non finales, on écrit o dans tous les cas. La distinction orale entre les deux o suit généralement la "loi de position" (ouvert en syllabe fermée et fermé en syllabe ouverte), mais n'est pas suffisamment systématique pour servir de base à l'écriture

Voyelles nasales

2. Semi-voyelles

la semi-voyelle [ j ] s'écrit

Cas particuliers : Noter que quand une syllabe se terminant par i est suivi d'une syllabe constituée d'une voyelle, il faut insérer un y, conformément à la prononciation : piyé (piller), en deux syllabes, se distingue de pié (pied) en une syllabe
semi-voyelle [ɥ]
le son [ ɥi] s'écrit ui : nuisible, frui (fruit)
Quand il est suivi de la semi-voyelle [j] on écrit uiy : apuiyé (appuyer), fuiyan (fuyant), pour distinguer de la suite [yj] de gruyère
semi-voyelle [ w ]
même écriture qu'en orthographe standard : oui, oisau (oiseau), pointe, loué, mouète (mouette), acoitique (aquatique), cacaouète (cacahuète)

3. Consonnes

pas de consonne double, sauf :

f (France, pharmacie) s'écrit f : Franse, farmacie

t (timbre, prothèse) s'écrit t : timbre, protèse

le son k (cas, actif, question, relique) s'écrit

le son ç (défense, salon, faste, placer, acier, reçu, tournesol) s'écrit

le son z (maison, prise, quinze, zoulou) s'écrit le son gu (garni, guerre) s'écrit le son j (jaloux, geôle, rouge, girafe) s'écrit le son ks (distinction, excès, axe, extrême, mixte) s'écrit cs : distincsion, ecsai, acse, ecstrème, micste

le son gz (examen, xénophobe) s'écrit x : example, xénofobe

le son gn (digne, mignon, oignon) s'écrit gn : digne, mignon, ognon

Liaisons

Quand un mot provoque une liaison, on ajoute la consonne correspondante à la fin de ce mot (celle qu'on écrirait si les deux mots étaient collés) : alonz y (allons-y), lés ami (les amis), peut ètre (peut-être), un grant ome (un grand homme). Les liaisons après une voyelle nasalisée (c'est-à-dire après les trois mots an (en), un et on) se font sans marque particulière : an avan (en avant), on ème (on aime), un éléfan (un éléphant)

Les liaisons marquées par une lettre supplémentaire, avec éventuellement des traits d'union en orthographe standard : y a-t-il, vas-y, suivent la règle ci-dessus : y at ile, vas y

La lettre h

Le h sert à prononcer séparément deux lettres dont l'assemblage formerait un son différent : lahique (laïc), ébahi, ahuri ; linghuiste (linguiste), diaghnostique (diagnostic), éghuille (aiguille), anhardi (enhardi). Mais : incompréansible : pas de confusion possible

En début de mot, comme le h aspiré de l'orthographe standard, il sert à éviter l'élision ou la liaison : hibou, héron, mais : orible (horrible), irondèle (hirondelle)

Elision

L'élision (remplacement de la voyelle finale par une apostrophe : "le ami" remplacé par "l'ami") est marquée par une apostrophe, comme en orthographe standard. On conserve la consonne finale du mot élidé : oci chère qu'avan (pas c'avan)
Noter que l'élision, étant un phénomène oral, a une influence sur l'écriture des mots, même quand elle ne se réalise pas : c'est parce que le e de ne peut s'élider qu'on l'écrit avec un e, et c'est parce que le même son dans noeud ne s'élide jamais qu'on l'écrit avec eu. De même, on écrit toujours le h aspiré, même quand il ne sert pas à éviter l'élision : un seule hètre vou manque ;-)

é ou è ?

Dans quelques cas la prononciation hésite entre les deux formes : faut-il écrire maison mèson ou méson ? pour merveilleux, est-ce mervéyeu ou mervèyeu ?

Si vous n'hésitez pas, écrivez le son qui vous vient naturellement. Dans le cas contraire, écrivez é : méson, mervéyeu

Cette règle d'apparence arbitraire s'appuie sur le fait qu'on n'hésite jamais

En revanche on peut hésiter quand la syllabe suivante est ouverte (se termine par une voyelle) : dans ce cas la tendance est nettement à prononcer un é

est (verbe être) se prononce aussi presque toujours é dans une phrase comme c'est sûr, et toujours è dans est-ce que. Comme un mot ne peut s'écrire que d'une seule façon, et qu'on est sûr du è de est-ce que, on l'écrit ai

Règle

Saufe an ca de lièson ou d'élision, tou lé mau se termine pare une voyèle, ou pare un n can la dernière voyèle ai nasale (an, in, on, un, oin...)

Le "e muai" ai sistématique can a l'orale le mau se termine pare une consone. On conserve insi la pocibilité de le prononsé ou non, selon le contecste, l'acsan du locuteure, le nivau de langue, etc : je traverse la ru (prononsé de "j'travers'la ru" a "jeu traverseu la ru")

Ecriture dé son

1. Voyèle

la prononciacion standare diféransi lé son a é â dan quelque mau : pâte, mâle poure évité la confusion avèque pate (patte) é male (mal / malle). On utilise le à poure cé deu mau : pàte, màle (ile n'y a pa d'acsan circonflecse an comalorale)

é (bébé, ramer, volez) ai toujoure écri é : bébé, ramé, volé

è (sève, même, baie, voulais, clairement...) ait écri :

eu ouvère (peur, seule) ait écri eu : peure, seule

eu fermé (deux, peut, meute, menu, heureux) ait écri

i (abri, lyrique, polie) s'écri i : abri, lirique, poli, saufe isolé : y : ile y a (il y a)

o ouvère (ocre, robe) ait écri o ; o fermé (autre, pôle, écho) ait écri au

La distincsion o ouvère / o fermé n'ai marqué que dan la sillabe finale dé mau

An sillabe ouverte (qui se termine pare une voyèle), s'ai toujoure au : batau, lau, açau (bateau, lot, assaut). An sillabe fermé (qui se termine pare une consone) : robe, code, pome (pomme) mai aube, araume (arôme), paume

Poure lé sillabe non finale, on écri o dan tou lé ca. La distincsion orale antre lé deu "o" sui généraleman la "loi de posicion" (ouvère an sillabe fermé é fermé an sillabe ouverte), mai n'ai pa sufisaman sistématique poure servire de base à l'écriture

Voyèle nasale

2. Semi-voyèle

la semi-voyèle [ j ] s'écri

Ca particulié : Noté que cant une sillabe se terminan pare i ai suivi d'une sillabe constitué d'une voyèle, ile faut inséré un y, conforméman a la prononciacion : piyé (piller), an deu sillabe, se distingue de pié (pied) an une sillabe
semi-voyèle [ɥ]
le son [ ɥi] s'écri ui : nuisible, frui (fruit)
Quant ile ai suivi de la semi-voyèle [j] on écri uiy : apuiyé (appuyer), fuiyan (fuyant), poure distingué de la suite [yj] de gruyère
semi-voyèle [ w ]
mème écriture qu'an ortografe standare : oui, oisau (oiseau), pointe, loué, mouète (mouette), acoitique (aquatique), cacaouète (cacahuète)

3. Consone

pa de consone double, saufe :

f (France, pharmacie) s'écri f : Franse, farmacie

t (timbre, prothèse) s'écri t : timbre, protèse

le son k (cas, actif, question, relique) s'écri

le son ç (défense, salon, faste, placer, acier, reçu, tournesol) s'écri

le son z (maison, prise, quinze, zoulou) s'écri le son gu (garni, guerre) s'écri le son j (jaloux, geôle, rouge, girafe) s'écri le son ks (distinction, excès, axe, extrême, mixte) s'écri cs : distincsion, ecsai, acse, ecstrème, micste

le son gz (examen, xénophobe) s'écri x : example, xénofobe

le son gn (digne, mignon, oignon) s'écri gn : digne, mignon, ognon

Lièson

Quant un mau provoque une lièson, on ajoute la consone corespondante a la fin de ce mau (sèle qu'on écrirai si lé deu mau étai colé) : alonz y (allons-y), lés ami (les amis), peut ètre (peut-être), un grant ome (un grand homme). Lé lièson aprai une voyèle nasalisé (s'ait-a-dire aprai lé troi mau an (en), un é on) se fon san marque particulière : an avan (en avant), on ème (on aime), un éléfan (un éléphant)

Lé lièson marqué pare une lètre suplémantère, avèque évantuèleman dé trai d'union an ortografe standare : y a-t-il, vas-y, suive la règle si-deçu : y at ile, vas y

La lètre h

Le h sère a prononsé séparéman deu lètre don l'açamblage formerai un son diféran : lahique (laïc), ébahi, ahuri ; linghuiste (linguiste), diaghnostique (diagnostic), éghuille (aiguille), anhardi (enhardi). Mai : incompréansible : pa de confusion pocible.

An débu de mau, come le h aspiré de l'ortografe standare, ile sère a évité l'élision ou la lièson : hibou, héron, mai : orible (horrible), irondèle (hirondelle).

Elision

L'élision (ramplaceman de la voyèle finale pare une apostrofe : "le ami" ramplacé pare "l'ami") ai marqué pare une apostrofe, come an ortografe standare. On conserve la consone finale du mau élidé : oci chère qu'avan (pa *c'avan)

Noté que l'élision, étan un fénomène orale, a une influanse sure l'écriture dé mau, mème quant èle ne se réalise pa : s'ai parse que le e de ne peu s'élidé qu'on l'écri avèque un e, é s'ai parse que le mème son dan noeud ne s'élide jamai qu'on l'écri avèque eu. De mème, on écri toujoure le h aspiré, mème quant ile ne sère pa a évité l'élision : un seule hètre vou manque ;-)

é ou è ?

Dan quelque ca la prononciacion hésite antre lé deu forme : faut-ile écrire maison mèson ou méson ? poure merveilleux, ai-se mervéyeu ou mervèyeu ?

Si vou n'ésité pa, écrivé le son qui vou vien naturèleman. Dan le ca contrère, écrivé é : méson, mervéyeu

Sète règle d'aparanse arbitrère s'apui sure le fète qu'on n'ésite jamai

An revanche on peu ésité quan la sillabe suivante ait ouverte (se termine par une voyèle) : dan ce cas la tandanse ai nèteman a prononsé un é

est (verbe ètre) se prononse oci presque toujoure é danz une frase come c'est sûr, é toujoure è dan est-ce que. Come un mau ne peu s'écrire que d'une seule façon, é qu'on ai sure du è de est-ce que, on l'écri ai