Règles
Sauf en cas de liaison ou d'élision,
tous les mots se terminent par une voyelle, ou par un n quand la dernière voyelle est nasale (an, in, on, un, oin...)
Le "e muet" est systématique quand à l'oral le mot se termine par une consonne. On conserve ainsi la possibilité de le prononcer ou non, selon le contexte, l'accent du locuteur, le niveau de langue, etc : je traverse la ru
(prononcé de "j'travers'la rue" à "jeu traverseu la rue")
Ecriture des sons
1. Voyelles
la prononciation standard différencie les sons a et â dans quelques mots : pâte, mâle pour éviter la confusion avec patte et mal / malle. On utilise le à pour ces deux mots : pàte, màle
(il n'y a pas d'accent circonflexe en comalorale)
é (bébé, ramer, volez) est toujours écrit é
: bébé, ramé, volé
è (sève, même, baie, voulais, clairement...) est écrit :
- à l'intérieur d'un mot :
è
en général
e
sans accent devant
- 3 consonnes :
esclave
- 2 consonnes dont la 2ème n'est ni l ni r :
estime, secteure
(secteur)
- la lettre x :
examin
(examen)
On garde è
après 2 consonnes dont la deuxième est un l ou un r : trèfle, parètre
(paraître)
ai
en fin de mot (la finale -è n'existe pas en orthographe standard) : aprai
(après), respai
(respect), laçai
(lacet) et isolé : ai
(es, est, ai, aie, aies, ait, aient)
eu ouvert
(peur, seule) est écrit
eu
:
peure, seule
eu fermé (deux, peut, meute, menu, heureux) est écrit
e
à l'intérieur d'un mot : menu, Erope
(Europe)
- sauf devant 2 consonnes dont la 2ème n'est pas un l ou un r (rare !) :
oe
: Oestache
(Eustache)
eu
en finale, pour distinguer du e muet ; il n'y a pas d'ambiguité de prononciation, à l'oral aucun mot ne se temine par un eu ouvert
i
(abri, lyrique, polie) s'écrit
i : abri, lirique, poli
, sauf isolé :
y
:
ile y a
(il y a)
o ouvert (ocre, robe) est écrit o
; o fermé (autre, pôle, écho) est écrit au
La distinction o ouvert / o fermé n'est marquée que dans la syllabe finale des mots
En syllabe ouverte (qui se termine par une voyelle), c'est toujours au
: batau, lau, açau
(bateau, lot, assaut). En syllabe fermée (qui se termine par une consonne) : robe, code, pome
(pomme) mais aube, araume
(arôme), paume
Pour les syllabes non finales, on écrit o
dans tous les cas. La distinction orale entre les deux o suit généralement la "loi de position" (ouvert en syllabe fermée et fermé en syllabe ouverte), mais n'est pas suffisamment systématique pour servir de base à l'écriture
Voyelles nasales
- an (janvier, autant, temps, tendu...) est écrit
am
devant b et p et an
dans les autres cas : janvié, autan, tan, tandu
, y compris devant m ; anmené
(emmené)
- on (bon, long, trompe...) est écrit
om
devant b et p, on
dans les autres cas
- in (pin, sein, bain, agenda...) est écrit
im
devant b et p, in
dans les autres cas (sauf après la semi-voyelle [j], voir ci-dessous : lien, payen
)
- un est écrit
um
devant p et b : umble
(humble), lumbago
et un
dans les autres cas : un, brun, jun
(jeun), parfun
(parfum)
2. Semi-voyelles
la semi-voyelle [ j ] s'écrit
y
- après une voyelle :
méyeure
(meilleur), feyage
(feuillage), bayé
(bailler), joayeri
(joaillerie)
- en début de mot :
yaourte
(yaourt)
i
après une consonne : pié
(pied), lière
(lierre), vieu
(vieux), boutiquié
(boutiquier) - dans ce dernier exemple la suite qu
est une consonne
ille
en finale : travaille
(travail), orèille
(oreille), euille
(oeil), rouille, bille, fille
Cas particuliers :
- après le son oi :
voyou, noyade
et pas *voiyou, *noiyade
- avant le son in (rien, bientôt, païen, moyen), on garde les écritures ien et yen de l'orthographe standard :
rien, bientau, payen, moyen
Noter que quand une syllabe se terminant par i est suivi d'une syllabe constituée d'une voyelle, il faut insérer un y, conformément à la prononciation : piyé
(piller), en deux syllabes, se distingue de pié
(pied) en une syllabe
- semi-voyelle [ɥ]
- le son [ ɥi] s'écrit
ui
: nuisible, frui
(fruit)
Quand il est suivi de la semi-voyelle [j] on écrit uiy : apuiyé
(appuyer), fuiyan
(fuyant), pour distinguer de la suite [yj] de gruyère
- semi-voyelle [ w ]
- même écriture qu'en orthographe standard :
oui, oisau
(oiseau), pointe, loué, mouète
(mouette), acoitique
(aquatique), cacaouète
(cacahuète)
3. Consonnes
pas de consonne double, sauf :
- dans les finales en
-ille
- quand un n suit une voyelle nasale :
annui
(ennui)
- et naturellement dans les cas où on entend le redoublement :
suggéré
, grammère
(grammaire), immanse
(immense), sommai
(sommet), surréaliste
, etc.
f (France, pharmacie) s'écrit f : Franse, farmacie
t (timbre, prothèse) s'écrit t : timbre, protèse
le son k (cas, actif, question, relique) s'écrit
c
devant a, o, u, les consonnes : ca, actife
qu
devant e, i : question, relique
le son ç (défense, salon, faste, placer, acier, reçu, tournesol) s'écrit
s
dans le cas général : défanse, salon, faste
- entre 2 voyelles :
c
devant e,i : placé, acié
ç
devant a,o,u : reçu, tourneçole
le son z
(maison, prise, quinze, zoulou) s'écrit
s
entre 2 voyelles : méson, prise
z
dans les autres cas : quinze, zoulou
le son gu
(garni, guerre) s'écrit
g
devant a, o ,u, les consonnes : garni
gu
devant e, i : guère
le son j
(jaloux, geôle, rouge, girafe) s'écrit
j
devant a, o, u : jalou, jaule
g
devant e, i : rouge, girafe
le son ks
(distinction, excès, axe, extrême, mixte) s'écrit
cs
:
distincsion, ecsai, acse, ecstrème, micste
le son gz (examen, xénophobe) s'écrit x
: example, xénofobe
le son gn (digne, mignon, oignon) s'écrit gn
: digne, mignon, ognon
Liaisons
Quand un mot provoque une liaison, on ajoute la consonne correspondante à la fin de ce mot (celle qu'on écrirait si les deux mots étaient collés) :
alonz y
(allons-y),
lés ami
(les amis),
peut ètre
(peut-être),
un grant ome
(un grand homme). Les liaisons après une voyelle nasalisée (c'est-à-dire après les trois mots
an
(en),
un
et
on
) se font sans marque particulière :
an avan
(en avant),
on ème
(on aime),
un éléfan
(un éléphant)
Les liaisons marquées par une lettre supplémentaire, avec éventuellement des traits d'union en orthographe standard : y a-t-il, vas-y, suivent la règle ci-dessus : y at ile, vas y
La lettre h
Le h sert à prononcer séparément deux lettres dont l'assemblage formerait un son différent :
lahique
(laïc),
ébahi
,
ahuri
;
linghuiste
(linguiste),
diaghnostique
(diagnostic),
éghuille
(aiguille),
anhardi
(enhardi). Mais :
incompréansible
: pas de confusion possible
En début de mot, comme le h aspiré de l'orthographe standard, il sert à éviter l'élision ou la liaison : hibou, héron
, mais : orible
(horrible), irondèle
(hirondelle)
Elision
L'élision (remplacement de la voyelle finale par une apostrophe : "le ami" remplacé par "l'ami") est marquée par une apostrophe, comme en orthographe standard. On conserve la consonne finale du mot élidé :
oci chère qu'avan
(pas
c'avan
)
Noter que l'élision, étant un phénomène oral, a une influence sur l'écriture des mots,
même quand elle ne se réalise pas : c'est parce que le e de
ne
peut s'élider qu'on l'écrit avec un
e
, et c'est parce que le même son dans
noeud ne s'élide jamais qu'on l'écrit avec
eu
. De même, on écrit toujours le h aspiré, même quand il ne sert pas à éviter l'élision :
un seule hètre vou manque
;-)
é
ou è
?
Dans quelques cas la prononciation hésite entre les deux formes : faut-il écrire
maison mèson
ou
méson
? pour
merveilleux, est-ce
mervéyeu
ou
mervèyeu
?
Si vous n'hésitez pas, écrivez le son qui vous vient naturellement. Dans le cas contraire, écrivez é
: méson, mervéyeu
Cette règle d'apparence arbitraire s'appuie sur le fait qu'on n'hésite jamais
- dans une syllabe fermée, c'est-à-dire terminée par une consonne : c'est toujours è : père, sel, clairement, amènera...
- ni en fin de mot quand l'opposition de sons a du sens à l'oral : aller finit par un é alors que j'allais finit par un è
En revanche on peut hésiter quand la syllabe suivante est ouverte (se termine par une voyelle) : dans ce cas la tendance est nettement à prononcer un é
est (verbe être) se prononce aussi presque toujours é dans une phrase comme c'est sûr, et toujours è dans est-ce que. Comme un mot ne peut s'écrire que d'une seule façon, et qu'on est sûr du è de est-ce que, on l'écrit ai
Règle
Saufe an ca de lièson ou d'élision,
tou lé mau se termine pare une voyèle, ou pare un n can la dernière voyèle ai nasale (an, in, on, un, oin...)
Le "e muai" ai sistématique can a l'orale le mau se termine pare une consone. On conserve insi la pocibilité de le prononsé ou non, selon le contecste, l'acsan du locuteure, le nivau de langue, etc : je traverse la ru
(prononsé de "j'travers'la ru" a "jeu traverseu la ru")
Ecriture dé son
1. Voyèle
la prononciacion standare diféransi lé son a é â dan quelque mau : pâte, mâle poure évité la confusion avèque pate
(patte) é male
(mal / malle). On utilise le à poure cé deu mau : pàte, màle
(ile n'y a pa d'acsan circonflecse an comalorale)
é (bébé, ramer, volez) ai toujoure écri é
: bébé, ramé, volé
è (sève, même, baie, voulais, clairement...) ait écri :
- a l'intérieure d'un mau :
è
an générale
e
sanz acsan devan
- 3 consone :
esclave
- 2 consone don la 2ème n'ai ni l ni r :
estime, secteure
(secteur)
- la lètre x :
examin
(examen)
On garde è
aprai 2 consone don la desième ait un l ou un r : trèfle, parètre
(paraître)
ai
an fin de mau (la finale -è n'existe pa an ortografe standare) : aprai
(après), respai
(respect), laçai
(lacet)
é isolé : ai
(es, est, ai, aie, aies, ait, aient)
eu ouvère
(peur, seule) ait écri
eu
:
peure, seule
eu fermé (deux, peut, meute, menu, heureux) ait écri
e
a l'intérieure d'un mau : menu, Erope
(Europe)
- saufe devan 2 consone don la 2ème n'ai pa un l ou un r (rare !) :
oe
: Oestache
(Eustache)
eu
an finale, poure distingué du e muai ; ile n'y a pa d'ambighuité de prononciacion, a l'orale ocun mau ne se temine pare un eu ouvère
i
(abri, lyrique, polie) s'écri
i : abri, lirique, poli
, saufe isolé :
y
:
ile y a
(il y a)
o ouvère (ocre, robe) ait écri o
; o fermé (autre, pôle, écho) ait écri au
La distincsion o ouvère / o fermé n'ai marqué que dan la sillabe finale dé mau
An sillabe ouverte (qui se termine pare une voyèle), s'ai toujoure au
: batau, lau, açau
(bateau, lot, assaut). An sillabe fermé (qui se termine pare une consone) : robe, code, pome
(pomme) mai aube, araume
(arôme), paume
Poure lé sillabe non finale, on écri o
dan tou lé ca. La distincsion orale antre lé deu "o" sui généraleman la "loi de posicion" (ouvère an sillabe fermé é fermé an sillabe ouverte), mai n'ai pa sufisaman sistématique poure servire de base à l'écriture
Voyèle nasale
- an (janvier, autant, temps, tendu...) ait écri
am
devan b é p, an
dan lés otre ca : janvié, autan, tan, tandu
, y compri devan m ; anmené
(emmené)
- on (bon, long, trompe...) ait écri
om
devan b é p, on
dan lés otre ca
- in (pin, sein, bain, agenda...) ait écri
im
devan b é p, in
dan lés otre ca (saufe aprai la semi-voyèle [j], voire ci-deçou : lien, payen
)
- un ait écri
um
devan p é b : umble
(humble), lumbago
é un
dan lés otre ca : un, brun, jun
(jeun), parfun
(parfum)
2. Semi-voyèle
la semi-voyèle [ j ] s'écri
y
- aprai une voyèle :
méyeure
(meilleur), feyage
(feuillage), bayé
(bailler), joayeri
(joaillerie)
- an débu de mau :
yaourte
(yaourt)
i
aprai une consone : pié
(pied), lière
(lierre), vieu
(vieux), boutiquié
(boutiquier) - dan se dernié example la suite qu
ait une consone
ille
an finale : travaille
(travail), orèille
(oreille), euille
(oeil), rouille, bille, fille
Ca particulié :
- aprai le son oi :
voyou, noyade
é pa *voiyou, *noiyade
- avan le son in (rien, bientôt, païen, moyen), on garde lés écriture ien é yen de l'ortografe standare :
rien, bientau, payen, moyen
Noté que cant une sillabe se terminan pare i ai suivi d'une sillabe constitué d'une voyèle, ile faut inséré un y, conforméman a la prononciacion : piyé
(piller), an deu sillabe, se distingue de pié
(pied) an une sillabe
- semi-voyèle [ɥ]
- le son [ ɥi] s'écri
ui
: nuisible, frui
(fruit)
Quant ile ai suivi de la semi-voyèle [j] on écri uiy : apuiyé
(appuyer), fuiyan
(fuyant), poure distingué de la suite [yj] de gruyère
- semi-voyèle [ w ]
- mème écriture qu'an ortografe standare :
oui, oisau
(oiseau), pointe, loué, mouète
(mouette), acoitique
(aquatique), cacaouète
(cacahuète)
3. Consone
pa de consone double, saufe :
- dan lé finale an
-ille
- quant un n sui une voyèle nasale :
annui
(ennui)
- é naturèleman dan lé ca ou on antan le redoubleman :
suggéré
, grammère
(grammaire), immanse
(immense), sommai
(sommet), surréaliste
, etc.
f (France, pharmacie) s'écri f : Franse, farmacie
t (timbre, prothèse) s'écri t : timbre, protèse
le son k (cas, actif, question, relique) s'écri
c
devan a, o, u, lé consone : ca, actife
qu
devan e, i : question, relique
le son ç (défense, salon, faste, placer, acier, reçu, tournesol) s'écri
s
dan le ca générale : défanse, salon, faste
- antre 2 voyèle :
c
devan e,i : placé, acié
ç
devan a,o,u : reçu, tourneçole
le son z
(maison, prise, quinze, zoulou) s'écri
s
antre 2 voyèle : méson, prise
z
dan lés otre ca : quinze, zoulou
le son gu
(garni, guerre) s'écri
g
devan a, o ,u, lé consone : garni
gu
devan e, i : guère
le son j
(jaloux, geôle, rouge, girafe) s'écri
j
devan a, o, u : jalou, jaule
g
devan e, i : rouge, girafe
le son ks
(distinction, excès, axe, extrême, mixte) s'écri
cs
:
distincsion, ecsai, acse, ecstrème, micste
le son gz (examen, xénophobe) s'écri x
: example, xénofobe
le son gn (digne, mignon, oignon) s'écri gn
: digne, mignon, ognon
Lièson
Quant un mau provoque une lièson, on ajoute la consone corespondante a la fin de ce mau (sèle qu'on écrirai si lé deu mau étai colé) :
alonz y
(allons-y),
lés ami
(les amis),
peut ètre
(peut-être),
un grant ome
(un grand homme). Lé lièson aprai une voyèle nasalisé (s'ait-a-dire aprai lé troi mau
an
(en),
un
é
on
) se fon san marque particulière :
an avan
(en avant),
on ème
(on aime),
un éléfan
(un éléphant)
Lé lièson marqué pare une lètre suplémantère, avèque évantuèleman dé trai d'union an ortografe standare : y a-t-il, vas-y, suive la règle si-deçu : y at ile, vas y
La lètre h
Le h sère a prononsé séparéman deu lètre don l'açamblage formerai un son diféran :
lahique
(laïc),
ébahi
,
ahuri
;
linghuiste
(linguiste),
diaghnostique
(diagnostic),
éghuille
(aiguille),
anhardi
(enhardi). Mai :
incompréansible
: pa de confusion pocible.
An débu de mau, come le h aspiré de l'ortografe standare, ile sère a évité l'élision ou la lièson : hibou, héron
, mai : orible
(horrible), irondèle
(hirondelle).
Elision
L'élision (ramplaceman de la voyèle finale pare une apostrofe : "le ami" ramplacé pare "l'ami") ai marqué pare une apostrofe, come an ortografe standare. On conserve la consone finale du mau élidé :
oci chère qu'avan
(pa
*c'avan
)
Noté que l'élision, étan un fénomène orale, a une influanse sure l'écriture dé mau, mème quant èle ne se réalise pa : s'ai parse que le e de ne
peu s'élidé qu'on l'écri avèque un e
, é s'ai parse que le mème son dan noeud ne s'élide jamai qu'on l'écri avèque eu
. De mème, on écri toujoure le h aspiré, mème quant ile ne sère pa a évité l'élision : un seule hètre vou manque
;-)
é
ou è
?
Dan quelque ca la prononciacion hésite antre lé deu forme : faut-ile écrire
maison mèson
ou
méson
? poure
merveilleux, ai-se
mervéyeu
ou
mervèyeu
?
Si vou n'ésité pa, écrivé le son qui vou vien naturèleman. Dan le ca contrère, écrivé é
: méson, mervéyeu
Sète règle d'aparanse arbitrère s'apui sure le fète qu'on n'ésite jamai
- danz une sillabe fermé, s'ait-a-dire terminé pare une consone : s'ai toujoure è : père, sel, clairement, amènera...
- ni an fin de mau quan l'oposicion de son a du sanse a l'orale : aller fini pare un é alore que j'allais fini pare un è
An revanche on peu ésité quan la sillabe suivante ait ouverte (se termine par une voyèle) : dan ce cas la tandanse ai nèteman a prononsé un é
est (verbe ètre) se prononse oci presque toujoure é danz une frase come c'est sûr, é toujoure è dan est-ce que. Come un mau ne peu s'écrire que d'une seule façon, é qu'on ai sure du è de est-ce que, on l'écri ai